D'abord, toutes mes excuses pour avoir mis si longtemps à vous répondre, mais j'avais besoin de réfléchir à ce que j'allais vous dire.
Et permettez-moi de vous remercier du fond du coeur pour tout le temps que vous m'avez accordé. C'est vraiment très gentil de votre part.
En ce qui concerne l'éducation reçu, elle est commune à bien des gens. Mes parents n'ont jamais éprouvé le besoin de valoriser leurs enfants. Au contraire : nous ne faisions jamais assez bien, voir même nous ne faisions que des "bétises". Cela ruine totalement l'avenir d'un individu, quel qu'il soit et nous n'avons pas fait exception à la règle, surtout moi et une de mes soeurs, qui sommes restées beaucoup trop longtemps "sous la coupe" de nos parents. (Façon de parler. C'était une forme de choix, un peu imposé par les circonstances, mais qu'il nous a peut-être semblé plus facile de suivre).
Quand je parle de "victime", c'est entre guillements. C'est aussi une façon de parler. Nous n'étions pas plus malheureux que d'autres, ni maltraités au sens propre du terme, mais il est vrai que par l'éducation reçue, encore une fois au même titre que bien d'autres, il nous a été très difficile de nous construire même si nos parents nous ont enseignés de bonnes valeurs morales.
En ce qui concerne ma mère, elle est vierge, et je suis verseau. Je ne pense pas qu'il y ait de problème entre ces deux signes. L'antagonisme de ma mère vient d'autres choses, qu'il serait trop long d'expliquer ici. J'en ai pris conscience au fil des années et très tardivement je dois dire. Il a fallu que je traverse des moments très grave pour me rendre compte de tout le mal que ma mère me faisait (je dirais presque inconsciemment). Et qu'elle a fait à mes frères et soeurs, à différents degrés. Pour l'un des mes frères, les conséquences ont été très graves. D'où son refus total de se remettre en question.
Mais je ne vais pas raconter ma vie. (Je l'ai déjà un peu trop fait

)
En ce qui concerne ma fille, je n'ai pas eu le choix. Et encore une fois, c'était plus facile pour moi. Même si cela ne me convenait pas tout à fait.
Je m'efforce de valoriser ma fille, et elle, elle a tendance à la dévolariser. Je tente d'y mettre le hola, mais c'est très difficile. Elle ne m'écoute pas, fait ce qu'elle veut quand elle est seule avec ma fille, et considère que ce que je dis n'a aucun sens
Je lui ai rappelé à plusieurs reprises (hors des oreilles de ma fille) qu'il s'agissait de "MA" fille et que l'éducation choisie me revenait. Ce à quoi elle répond en me ciritiquant ouvertement DEVANT ma fille !
J'en arrive à lui confier ma fille le moins possible.
Encore une fois, je m'éloigne de ma "famille".
J'ai toujours été à part. C'est dû je pense à mon caractère. Bien qu'étant verseau, je suis une solitaire dans l'âme. Et même si j'apprécie les amis, j'ai du mal à les garder. (Peut être parce que je suis du premier jour du signe et que l'influence du capricorne est présente. De plus, je suis ascendant balance ou scorpion, ils ne sont pas d'accord la-dessus). Cela infflue très certainement sur mon caractère.
Aujourd'hui, les circonstances de la vie m'ayant éloigné véritablement de l'influence de ma mère, je me rends compte que je me fais très facilement des amies, et que je les garde. CQFD.
Je m'était rendue compte qu'il suffisait à ma mère de parler à certaines personnes avec qui j'avais d'excellentes relations, pour les voir me tourner le dos.
Mais à côté de ça, elle ne reconnais jamais s'être plainte de quoique ce soit

.
Cela arrive une fois, c'est un hasard. Deux fois, il y a anguille sous roche. Trois fois, la preuve est faite. Avec mes frères et soeurs, elle a agit de même.
Je ne suis pas moi-même très tendre avec eux, (je ne suis pas du genre à me laisser faire), même si j'évite les affrontements d'une manière générale, et je préfère les laisser entre eux.
Même sur la chienne de Mélodie, elle a une mauvaise influence. Il suffit qu'elle soit là et la chienne fait des bétises, alors qu'avec moi, elle n'en fait plus depuis longtemps. (Je l'ai eu bébé, et j'ai eu mon compte de sottises

)
Voilà en ce qui concerne ma mère. Les rapports sont cordiaux, mais lointains.
Quant à "changer" : j'ai passé la plus grande partie de ma vie à "me remettre en question", comme me le répétais sans arrêt ma chère mère. Puisque tout le mal venait systématiquement de moi. J'ai toujours cherché à comprendre, à m'adapter et à changer en fonction de ce que l'on attendait de moi.
Résultat : tous les gens rencontrés ont honteusement abusés de ma bonne volonté et de mon indéfectible gentillesse. Pour mieux me rejeter ensuite.
Mais le problème venait bien de moi. Ne pensant aucun bien de moi, je ne pouvais pas demander aux autres de le faire pour moi. En personnes égoïstes, ils se sont contentés de prendre ce que je leur donnais, sans rien donner en échange. C'est mon comportement qui provoquait cela. J'en ai pris conscience très tard, et je m'efforce de redresser la barre.
Aujourd'hui, je ne dis pas je ne vais pas changer et m'adapter en fonction des besoins, mais je me répéte que je suis intelligente, gentille et fort capable de réaliser bien des choses. Que je ne suis pas plus bète qu'une autre, et que quoique puisse dire certaines personnes, cela ne me retire rien.
En fait, je me valorise seule. Et ça marche.
Aujourd'hui, bien des choses qui me faisaient très mal il n'y a pas si longtemps, ne m'atteignent plus.
En ce qui concerne ma mère, je la laisse telle qu'elle est, puisque j'ai pris conscience qu'elle ne changerait jamais, et qu'elle ne m'apporterait jamais ce que j'attendais d'elle (simplement la tendresse d'une mère).
Il a fallu que je devienne maman à mon tour pour me rendre compte de ce qui m'avait manqué toute ma vie.
Et même si elle me critique pour l'éducation que je donne à ma fille, en dépit de tout ce qu'elle a traversé, ma fille est bien dans sa tête, dans son corps et dans sa vie (confirmation d'un pédo-psychiatre à l'appui). Au grand dam de ma mère qui essaie malgré tout de rompre cet équilibre. D'où ma volonté de réduire au maximum les contacts.
Effectivement, je lui ressemble, et certainement encore plus à mon pére. Si je transmets sans problème les valeurs morales qui m'ont été enseignées, comme je le disais plus haut, je VALORISE ma fille. Je dirais que c'est la seule chose qui nous a manqué réellement. Ainsi que de la tendresse de ma mère. Mais elle n'est pas très douée pour ça apparemment. Moi, je le donne au centuple à ma fille.
Quand à ses rapports avec son père, ils étaient très bons, contrairement à sa soeur. Elle, elle a toujours été soutenue et aimée par ses deux parents. Par contre, pour sa soeur, pour des raisons qu'il serait trop long d'expliquer, cela n'a pas été le cas. Elles ont eu toutes les deux des existances très différentes. Et je vois bien les différences de caractère, dûes à l'éducation qu'elles ont toutes les deux reçues. (En fonction de ce que ma mère m'a raconté, bien sûr, car je n'étais pas là

). Mais le résultat est là . L'une a été valorisée et aimée (ma mère), et elle est très bien dans sa peau, tout en étant "dure" avec les autres. L'autre, dévalorisée et beaucoup moins aimée par son père (sa soeur, ma tante), mal dans sa peau, toujours à la recherche de l'approbation d'autrui, et finalement très malheureuse, car ne l'a jamais obtenu.
D'accord avec vous sur la question philosophique
En ce qui concerne ma fille, je l'ai toujours protégée. Après son père, je n'ai vu personne pendant 6 ans. Puis, l'an dernier, un homme s'est intéressé à moi, et s'est montré très insistant. J'ai fini par accepter. Il était présent dans nos vies en tant qu'ami. Et Mélodie en a conçue de la jalousie. Elle le voulait pour elle toute seule mais ne voulait pas me partager avec lui. Elle a voulu l'appeler "papa", ce que j'ai refusé. Un père, elle en a un, et il est en photo dans sa chambre. Même si elle ne le voit jamais. Du coup, elle m'a dit que c'était son "deuxième" papa. J'ai trouvé ça mignon, et je l'ai accepté. Mélodie porte le nom de son père, et il n'est pas question qu'elle en change. Si je souhaite qu'elle est un "deuxième" papa, pour reprendre son expression, c'est parce que toute évdence, et c'est normal, elle en a besoin.
Mais il nous a laissé tomber. J'en ignore la raison, et je ne veux pas le savoir. Je lui ai offert à plusieurs reprises de s'installer avec nous et de partager nos vies. Il n'a jamais dit non, mais il a toujours tergiversé. Et aujourd'hui, je n'ai plus de nouvelles. Je préfère mettre le holà à une situation qui ne me convenais plus de toute façon. Mélodie ne semble pas en être troublée outre mesure, mais je surveille attentivement ses réactions.
Pour les rapports "conflictuels" je ne sais pas. Je ne pense pas. Ma mère a toujours trouvé son père très bien. Et moi, j'adore le mien. Même si je déplorais ses défauts.
Il est vrai que je "cherche" mon âme soeur. Quelqu'un qui me prendrait et qui m'aimerait telle que je suis. Tout comme je le fais avec tous les gens que je rencontre. Mais les gens cherchent toujours à vous modifier et à vous adapter à leur façon d'étre. Automatiquement, ça bloque.
Je ne désespère pas. Je me dis que cette relation m'a simplement montrée que j'étais prête à "refaire" ma vie, car après le mal que m'a fait subir le père de Mélodie, je ne voulais plus entendre parler des hommes. Je me dis qu'il a simplement ouvert la porte. A moi maintenant de faire ce qu'il faut pour construire une relation viable. (Du diable si je sais comment par contre

).
D'où mes rêves contradictoires.
J'ai encore fait bien des rêves bizarres, que je vous aurais bien racontée, mais je ne veux pas vous prendre trop de temps. De plus, ils sont un peu nébuleux.
Par exemple, cette nuit, j'ai rêvé que je glissais sur un toboggan, que je remontais et que je recommençais, pour montrer à une amie comme c'était facile. Descendre est mauvais.
Par contre, nous étions toutes les deux bien couvertes d'un manteau très chaud. Il faisait froid, très froid et peut-être humide, si ce n'était pas de la neige, mais pourtant le soleil brillait.
J'ai aussi rêvée de ma voisine, à qui je faisais du mal physiquement pour me venger, et elle riait. Elle était rentrée chez moi, mais je n'arrivais pas à joindre la police. Une situation complètement loufoque comme en savent produire bien des rêves.
Il faut savoir que je suis en "guerre" avec mes voisins, qui font du bruit volontairement, sans parler de tous les autres ennuis qu'ils me causent, dans le but de me faire partir. Encore une fois, l'histoire est longue. J'ai tenté la médiation, qui est en cours et fort longue, mais je pense leur faire un procès. D'où peut-être mes inquiétudes qui ressortent dans mes rêves.
Quand à mon avenir professionnel, j'attends toujours....
En attendant, je remets ma maison au propre (peinture, lessivage), et je m'efforce de la disposer suivant la méthode FENG SHUI.
Cette méthode rejoint assez ma façon de penser : je pense que le monde est régit par des ondes magnétiques, posivives ou négatives. Et qu'il convient de s'efforcer de favoriser les bonnes ondes.
Je verrais si cela fonctionne. En attendant cela me donne de l'occupation et en outre, vivre dans une maison claire est propre est très agréable.
(Enfin, quand j'aurais terminé

)
J'ai été très longue. Désolée. Et j'espère avoir répondu à vos questions.
J'attends la suite, et pourquoi pas, une nouvelle interprétation de mes rêves on ne peut plus bizarres.
A très bientôt.
Cordialement
Nathalie