Page 1 sur 1

Trois balles dans le crâne

Publié : 19 févr. 2016, 15:41
par Sholashi
Bonjour ! Je me souviens de mes rêves très régulièrement, mais jusque là  je ne m'étais jamais réellement posée la question de leur interprétation. Et puis cette nuit j'ai fait un rêve sur lequel je me suis un peu plus attardée que d'habitude : j'ai rêvé que je me prenais trois balles dans le crâne, je sais qu'il y a plein d'interprétations possibles d'un même rêve, de mêmes événements, mais n'ayant aucune compétence je me tourne vers vous ! :)

Je vais essayer de résumer mon rêve de façon courte, même si je ne suis pas très douée pour ça

Je me souviens d'un pont, que je voyais en vue aérienne. Je me souviens que nous étions un groupe de x personnes, et je discutais avec un homme et une fille, et nous étions tombé sur un désaccord. Moi et l'homme étions d'accord, on prenait ça à  la rigolade, mais pas la fille, elle était très bougonne, pas très contente qu'on ne lui donne pas raison. Puis je me retrouve dans une chambre avec cette fille, je sens qu'elle m'en veut, je sentais ce bouillon de haine et de désir de vengeance. Je m'excuse donc pour essayer d'apaiser ses tensions intérieures. Elle me sourit d'un air air faux, hypocrite, mesquin, vicieux, m'a dit que ce n'était pas grave. elle s'est à  moitié allongée sur le lit, je me suis allongée à  côté d'elle, plus ou moins dans ses bras, puis elle m'a attrapé les cheveux et m'a tiré une balle dans le crâne. J'étais toujours vivante, alors elle m'en a tiré deux autres. J'étais toujours vivante mais ait décidé de me laisser tomber à  terre. Je me retrouve donc à  terre devant une porte à  laquelle est adossée ma mère. Je lui dis d'un ton ferme et autoritaire de l'ouvrir, elle est blême, elle a l'air malade, mais je ne la sens pas en danger, je m'enfuis donc une fois la porte ouverte de sa main. Je cours jusqu'à  une petite cour avec une escalier d'une dizaine de marches en terre, aux reliefs abrupts. Je vois cette cour depuis une rue située dans son prolongement, et je me vois arriver physiquement de mes yeux, j'ai envie de ne pas prendre les escaliers mais d'aller dans la rue. Mais je sais que cette rue est malfamée, j'ai la sensation d'y être déjà  allée, je change donc de direction et vais vers les escaliers qu'un groupe de gars monte en rigolant. Je leur demande où se trouve le médecin, ils continuent à  rire, puis d'une voix énervée je leur dis que "putain je me suis prise trois balles dans le crâne". Ils te turent tous et l'un d'eux m'accompagne. Les couloirs de cet endroit sont rocheux, le sol est terreux, ils vivent dans des cavernes en communauté où ils survivent avec ce qu'ils ont et se font de l'argent en faisant du troc. 50 mètres avant d'arriver à  l'entrée de l'infirmerie je sens mon guide nerveux, devant nous se trouvent des hommes accolés à  la paroi. Ces hommes s'apparentaient en fait à  une hallucination consciente et collective : on a la sensation d'interférer réellement avec eux, on peut tenter de les ignorer mais ce n'est pas forcément facile. Le garçon devant moi est vraiment très stressé et répète "les ignorer, les ignorer". Personnellement je baisse la tête et fait mine de ne pas être consciente de leur présence. Mais l'un d'entre eux m'attrape quand même le bras, puis la jambe, il me sourit de façon mesquine et vicieuse, le regard plein d'excitation malsaine (ce n'était pas une excitation sexuelle, il voulait juste jouer... mais le genre de jeu où l'on fait souffrir l'autre). L'entrée de l'infirmerie est juste à  côté, je tombe dedans, il a toujours ma cheville entre ses mains, mais il finit par me lâcher. J'explique la situation au médecin, il a l'air déprimé, désespéré, il regarde mon crâne et sort une sorte de petit tube qu'il passe au-dessus d'un des trous formé par une balle et il l'aspire. Je ne me souviens plus exactement de ce qu'il fait ensuite mais je commence à  réaliser qu'il y a le problème des rationnements et des paiements. Je déclare donc que je n'ai pas d'argent pour payer. Le médecin me dit que j'aurais plus prévenir plus tôt en regardant d'un air désespéré et affligé son stock, je sentais qu'il pensait à  s'arrêter là  et à  me renvoyer. Je lui fais donc remarquer que j'aurais pu attendre qu'il ait fini pour lui dire et que je travaillerai pour lui le temps qu'il faut, que je lui trouverai de l'argent. Il y a à  nouveau un trou. Puis je me souviens me trouver assise à  une table de terre sur le sol de terre dans les cavernes, un gouffre derrière moi, à  malaxer une sorte de pâte et à  la mélanger avec des mouchoirs émiettés. J'étais en fait en train de fabriquer de leur argent, et je ressentais un certain sentiment de paix intérieure, j'étais contente d'être là . Puis mon rêve s'est achevé.

Voila, je sais qu'en ce moment, bien que je n'arrive pas à  mettre de mots dessus, je suis un peu perdue dans certaines choses (c'est une sensation générale, pas un réel conflit intérieur irrésolue). Peut-être que mes rêves peuvent m'aider à  trouver les questions, voir les réponses. Merci de votre aide d'avance. :oops: