Je suis chez mon père à la campagne (pas la même maison que dans la réalité mais l'idée y est). Nous sommes en famille dans le jardin comme souvent, autour d'un apéro. Il fait nuit, les lumières de l'extérieur sont allumées. (je ne me rappelle plus qui est présent)
Soudain, de grosses flammes + fumée épaisse s'échappent des fenêtre grandes ouvertes d'une pièce du deuxième étage. Je demande alors: qu'est-ce que c'est que cette pièce? J'étais en panique totale. Quelqu'un me répond que c'est la chambre de mes petits frères. (Mes petits frères sont mes petits frère par alliance mais je les aime beaucoup, ils s'appellent Quentin et Valentin) Personne ne s'affole. Moi seule suis prête à tomber dans les pommes d'affolement.
D'un coup: grosse explosion. Mon oncle reçoit une décharge comme la foudre et s'envole 3m au dessus droit comme un I. Il retombe aussi droit, sur ses pieds, ébouriffé, noir de suie et mort de rire. (avec sa femme - ma tante, ils sont en froid avec ma famille depuis plus d'un an). J'ai une peur terrible. Sentiment d'insécurité profond.
Je me retrouve assise par terre dans la maison avec Virginie, l'une de mes soeur ainées, mon père et ma belle mère(Virginie et moi étions très proches, inséparable, puis elle est partie habiter à 800 km de moi) Nous tentons de garder l'équilibre dans cette maison instable dont le sol n'est que cendres et braises. Pour ne pas se brûler, ma belle mère et mon père installent par terre des couvertures de survie en papier d'alu, comme celles des pompiers (j'en ai regardé hier au supermarché, je ne pensais pas que ça se vendait comme ça). Mais les couvertures ne recouvrent pas le sol entier et je pleure, je dis :" je vais me brûler, je vais me brûler", alors mon père me dit de me mettre dans l'angle du mur au fond de la pièce ( a 2m d'eux) Virginie me suit. Le sol et le mur est froid, je suis rassurée.
Je me retrouve dehors avec ma demi soeur ainée, Céline (qui habite à 600 km de chez moi, nous n'avons pas le même père mais le mien l'a élevé pendant des années). Il fait beau, c'est le printemps. Nous sommes assises sur des balancelles et par terre c'est une sorte de marécage. Non pas effrayant, pas du tout, il est plutôt rafraichissant. L'eau est claire mais bourrée de mini feuilles comme des trèfles. l'ambiance est un peu étrange, pas trop de complicité (il y a quelques brouilles entre elle, ma mère et mon autre soeur, je suis entre deux). L'un de ses fils, Steven fait venir un ami à lui.
Je me retrouve avec ma belle mère, Steven, son copain, Quentin, Valentin, et mon père dans la voiture. (Tout ce petit monde ne se cotoie jamais dans la vie de tous les jours) Nous allons chez l'assureur. Je me dis; ouf, nous sommes samedi, heureusement que l'incendie n'est pas arrivé un dimanche! Je tiens dans mes bras un bébé. Le bébé de ma belle-mère. Un garçon. (L'une de mes petites soeur est décédée et j'ai une petite soeur de 4 ans mais qui ne figure jamais dans mon rêve malgré tout l'amour que j'ai pour elle). Ce bébé j'en prend soin comme si c'était le mien.
On se retrouve chez l'assureur. Tout les "adultes" (j'ai 25 ans) sont occupés à remplir des papiers. Je suis en larme. Je suis encore sous le choc de l'incendie. Puis Virginie (qui n'était pas dans la voiture) m'appelle pour que je signe pour avoir des tickets gratuits pour manger à ma fac vu que chez mon père la maison est bousillée (e n'ai jamais été dépendante de mon père, j'habite en ville pas loin de ma fac, donc c'est absurde). ça semble être une démarche normale pour la dame qui me fait signer. Elle m'explique comment je dois m'en servir et me rassure car je suis très émue de tout ce qui se passe.
Mon père, ma belle mère et moi retournons à pied à la maison (le bébé dans les bras). Sur le chemin, il y a une scène avec des filles qui hurlent et chantent très mal + pompom girls. Elles ont les cheveux rose. Je veux m'arrêter pour voir un peu mais je ne le fais pas pour ne pas retarder les autres.
D'un coup, plus de bébé mais un gros sac sur le dos. Ma belle mère aussi en a un. Mon père s'amuse avec une caméra qu'il a autour du cou. On passe dans un marécage (même eau que tout à l'heure) et mon père (toujours à faire des blagues etc) se marre parce que quand il se filme le ventre dans l'eau, on dirait qu'il n'a pas de ventre. Il me montre l'effet. Et effectivement, on dirait qu'il n'a pas de ventre: on voit à travers lui.
Sur le chemin, avec mon père on reparle de l'incendie et on s'étonne de la châtaigne que s'est pris mon oncle. Il me dit alors: mais de toute façon, Claude il est déjà mort. Il me rappelle qu'il a déjà été électrocuté et qu'il en est sorti indemne. ça me fait peur ce qu'il me dit. Le fait que mon oncle soit déjà mort ne parait pas étrange à mon père. Il ne fait que des suspicions.
On continue notre chemin quand on rencontre une barrière. Notre gros sac sur le dos à ma belle mère et moi vont nous empêcher de passer au travers (une barrière comme autour des terrains de sport, juste une barre un peu basse, assez haute pour ne pas pouvoir passer au dessus si on n'est pas sportif et assez basse pour ne pas passer avec le gros sac sur le dos). Ma belle mère y arrive. Pas moi.
Je me retrouve tout de même au coeur de la maison puant la fumée froide. (j'ai déjà vécu un incendie, j'étais seule et devais protéger les 5 chiots et 2 gros chiens que je gardais, j'ai plus eu peur pour eux que pour moi. Et cette odeur me hantera toujours) D'ailleurs je me surprend à penser: pourquoi ils ne m'ont pas protégé de cet incendie sachant que je l'ai déjà vécu et que ça m'a traumatisée. Bref, il fait nuit. Les lumières sont allumées dans la maison. Je remarque un poster de tête de félin collé sur le mur et fondu par la chaleur. J'ai à nouveau le bébé dans les bras. Il pleure et je ne sais que faire. Je le donne à ma belle mère.
Le bébé disparait et devient le mini guépard (qui est sensé être le chat de mon père et de sa petite famille). Ce mini guépart est raide et mort. Je suis triste et désespéré en voyant ça mais ma belle mère le prend dans ses mains et lui fait un bisou en souriant. Je lui dis: il est mort (et je pleure) et elle semble se dire que c'est normal et ne pas être affectée pour autant. Juste une pointe de nostalgie.
Je me réveille en sursaut: qu'elle heure il est!!!! (peur de ne pas m'être réveillée, j'avais un partiel ce matin)...
Bon et bien voilà ... je sais que personne ne voudra analyser un rêve pareil

Je vois que la famille est un mot clé dans cette histoire;. l'eau, le feu. l'insécurité.. mais.. je suis assez perdue. C'est dur de s'auto-analyser!
Je vous remercie de prendre un peu de votre temps pour m'aider ^^
iOneska